Samuel Barber est un des plus célèbres compositeurs américain du 20ème siècle, si ce n’est le plus célèbre. Son répertoire s’étend de l’orchestre, de l’opéra, et du chant choral à la musique de chambre, à l’orgue et au piano. Son «Adagio for strings» est une des pièces classiques les plus connues et interprétées par les orchestres de nos jours.
«The Coolin» vient de l’Opus 16 de Barber, «Reincarnations». Ces textes ont pour origine l’art du barde, harpiste et poète Irlandais Antoine Ó Raifteirí (aussi nommé Antoine Ó Reachtabhra), traduits du Gaélique à l’Anglais par l’auteur Irlandais James Stephens, puis mis en musique en 1939-1940 par Barber. «The Coolin» (ou «An Chúileann» en Gaélique) chante l’amour et la beauté, le mot «coolin» étant en référence à «curleen», mèche de cheveu tombant délicatement sur le cou et qui, par extension, devint un surnom donné à l’être aimé.
«Twelfth Night» vient de l’Opus 42 de Barber, «Two Choruses». En 1968, durant une période très sombre de sa vie, le compositeur crée cette oeuvre, en proie à la dépression et au prises avec l’alcool. Oeuvre très touchante, ‘’Twelfth Night’’ promets le retour du printemps durant la plus longue et ténébreuse nuit de l’hiver. Le texte est repris du poème «My Many-coated Man» (1955) de Laurie Lee, poète, romancier et scénariste anglais du 20ème siècle.